Présentation
Des origines d’une samba réprimée au début du siècle dernier à la censure dont firent l’objet les chantres du tropicalisme dans les années 1970, en passant par la prégnance camouflée des chants rituels du candomblé, une soirée en forme d’odysée à l’écoute de la bande-son secrète ou clandestine d’un Brésil interdit.
“Exilé poétique”, Marcio Faraco n’a pas oublié l’époque où il devait obtenir le feu vert de la censure pour monter sur scène. À l’occasion des cinquante ans du coup d’État militaire, il évoque les répertoires anti- conformistes d’une génération de musiciens aujourd’hui élevés au rang d’icônes nationales, tels Caetano Veloso ou Gilberto Gil, et que le régime autoritaire n’est jamais parvenu à réduire au silence. Jadis interdit, le culte du candomblé afro-brésilien, dans lequel la musique joue un rôle essentiel, demeure l’objet d’un important tabou dans la société brésilienne et beaucoup adhèrent dans le plus grand secret. Fabiana Cozza place au contraire cet héritage afro- brésilien au cœur de son travail. Diva à la voix puissante et sensuelle, elle n’hésite pas à entamer ses concerts par une incantation à Iemanjá, mère de toute chose vivante et protectrice des femmes.
Premier groupe parisien de percussions 100% féminin, la batucada Zalindê clôturera cette soirée en apothéose sur des rythmes de carnaval dont les vertus cathartiques ne sont plus, en revanche, un secret pour personne !
Distribution
MARCIO FARACO
Chant, guitares brésiliennes
Gerson Saeki, basse
Inor Sotolongo, percussions
Julio Gonçalves, percussions
Raul Mascarenhas, flûte et saxophone
FABIANA COZZA
Chant
Douglas Alonso, percussions
Henrique Araujo do Nascimento, bandolim (mandoline) et cavaquinho (guitare)
Jurandir Santana, guitare
Gerson Saeki, basse
ZALINDÊ
Batucada
Réservations, informations sur l’ensemble des programmes du Festival : www.festival-idf.fr